Selon les lois tadjikes, les banques étrangères sont autorisées à travailler à partir de leur capital propre et même à acheter des actions des banques locales. Mais la Banque centrale se refusait à leur accorder des licenses de peur que les banques tadjikes ne se fassent engloutir par des groupes étrangers plus solides.
Le Tadjikistan va prochainement ouvrir son marché bancaire aux banques étrangères, après les en avoir longtemps tenues écartées, a déclaré le président de la banque centrale du pays, Mourodali Alimardonov.
Actuellement, 9 banques commerciales sont actives au Tadjikistan, et leurs dépôts s’élèvent à environ 334 millions de dollars.
Le Tadjikistan, dont la population est de 7 millions de personnes, dont 64% vivent dans la pauvreté, a une dette extérieure de 877 millions de dollars (63,5% de son PIB).
L’ouverture devrait avoir lieu juste après l’intervention du président Emomali Rakhmon avec son message annuel au parlement, prévue le 30 avril.
Cinq banques étrangères ont déjà fait part de leur souhait de travailler au Tadjikistan.
Selon les lois tadjikes, les banques étrangères sont autorisées à travailler à partir de leur capital propre et même à acheter des actions des banques locales. Mais la Banque centrale se refusait à leur accorder des licenses de peur que les banques tadjikes ne se fassent engloutir par des groupes étrangers plus solides.
Pourtant, selon les économistes tadjiks, le secteur bancaire du pays est en train de se renforcer et a su gagner la confiance des clients.
C’est le cas en particulier pour les immigrants travaillant en Russie et dans les pays de la CEI (ex-Union soviétique), qui ont envoyé environ 1,2 milliard de dollars en 2006 par l’intermédiaire des banques commerciales.
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