Le président américain George W. Bush a reçu vendredi à la Maison Blanche son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev.
George W. Bush a noté que Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 15 ans, s’était engagé en faveur des démocraties que tentent d’établir les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
Le président kazakh a rendu hommage aux Etats-Unis pour avoir été le premier pays à reconnaître l’indépendance du Kazakhstan en 1991 après l’effondrement de l’Union soviétique: « En matière économique, énergétique, en politique, dans le domaine de la guerre contre le terrorisme, nous sommes vraiment devenus des partenaires très proches ». « Notre partenariat en matière énergétique favorisera la participation de sociétés américaines dans l’exploration des réserves du Kazakhstan », précise le communiqué conjoint.
Le Kazakhstan, avec ses 10% de croissance et ses 24 milliards de barils de réserve de brut, apparaît aux yeux de Washington comme un partenaire important dans une Asie centrale stratégique. Astana s’était aussi assuré des faveurs américaines en soutenant la guerre en Irak, y envoyant même une présence militaire symbolique, et en ouvrant son espace aérien aux avions de la coalition internationale engagée en Afghanistan, pays riverain.
Au cours de sa visite aux Etats-Unis, le président kazakh devait rencontrer plusieurs patrons d’entreprises américaines. Jeudi, lors de l’inauguration à l’ambassade kazakhe de Washington d’un monument pour marquer l’indépendance de son pays, le président Nazarbaïev a espéré que les relations bilatérales se renforceront encore avec les Etats-Unis.
« J’ai regardé avec attention le développement de cet important pays, de ce qu’il était dans la sphère soviétique à celui qu’il est devenu aujourd’hui comme nation libre », a déclaré le président américain devant quelques photographes et cameramen, avant de déjeuner avec son invité. Avant sa rencontre avec Bush, M. Nazarbaïev avait séjourné chez Bush père dans la résidence familiale du Maine, puis avait été reçu jeudi par le vice-président Dick Cheney.
A l’extérieur, un comédien britannique, Sacha Baron Cohen, mimait dans le même temps une fausse conférence de presse. Ce comédien est la vedette d’un film satirique sur un faux journaliste du Kazakhstan, nommé Borat, parti à la découverte de l’Amérique.
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