Selon les autorités turkmènes, depuis 1993, les activités de Bouygues Construction au Turkménistan, l’un des pays les plus répressifs et les plus fermés au monde, dépassent un milliard de dollars.
Le président à vie du Turkménistan, Saparmourat Niazov, a annoncé mardi que le géant français du bâtiment Bouygues allait construire pour 90 millions de dollars un palais devant abriter le Conseil populaire, l’assemblée de tous les élus du pays.
‘Aujourd’hui a été signé un nouveau contrat d’importance pour la construction, à Achkhabad, du Palais du Conseil populaire, d’une capacité de 3.000 places et d’une valeur de 90 millions de dollars’, a déclaré M. Niazov, en présence de Martin Bouygues, le PDG de l’entreprise française.
Cette assemblée ne se réunit qu’une fois par an pour discuter des questions « d’actualité dans le pays ».
Le président turkmène a fait cette annonce lors des cérémonies marquant l’inauguration d’une usine de marbre et de granit, d’un immeuble abritant 17 rédactions de médias du pays et d’un téléphérique, trois projets réalisés par Bouygues, pour une valeur de plus de 71 millions de dollars.
Selon les autorités turkmènes, depuis 1993, les activités de Bouygues Construction au Turkménistan, l’un des pays les plus répressifs et les plus fermés au monde, dépassent un milliard de dollars.
Le groupe français a déjà construit un palais présidentiel, le Parlement, deux ministères et un auditorium de 2.800 places, ainsi qu’une gigantesque mosquée dans le village natal de M. Niazov.
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