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Portraits de Téhéran – A la découverte de Samuel Khatchikian, le « Hitchcock iranien » d’origine arménienne

Depuis quelques mois, l’Iran ne quitte ni les colonnes de nos journaux, ni les écrans de nos cinémas. Que ce soit du point de vue de sa situation politique et sociale ou de la richesse et de l’originalité de sa création artistique, l’Iran, et particulièrement sa capitale, Téhéran, est aujourd’hui sous tension. Mais ici, que sait-on vraiment de ce pays, de cette ville, de sa culture, des peuples qui y vivent ? Notre vision vient beaucoup du cinéma, des films que nous avons eu la chance de voir en France.

Pour ce nouveau « portrait de ville », qui s’inscrit dans une tradition maintenant bien installée au Forum des images, nous avons pu réunir plus de 100 films iraniens, pour beaucoup inédits ou quasiment inédits en Occident. Cette rétrospective ira donc bien au-delà de ce que l’on connaît habituellement du cinéma iranien. Nous présenterons pour la première fois en France, un ensemble important de films réalisés avant la révolution, et provenant majoritairement des collections de la Cinémathèque Nationale d’Iran depuis le premier film conservé, Hadji Agha, acteur de cinéma.

Nous montrerons à quel point ce cinéma est aujourd’hui vivant, avec les tous derniers films d’Abolfazl Jalili, Babak Payami, Nasser Refaie… Au-delà des réalisations d’Abbas Kiarostami et de Mohsen Makhmalbaf, nous découvrirons les œuvres importantes et cependant méconnues de Dariush Mehrjui ou de Samuel Khatchikian, sans oublier les films documentaires, les films d’animation et les courts métrages…

A la découverte de Samuel Khatchikian, le « Hitchcock iranien » d’origine arménienne

du jeudi 25 au samedi 27 septembre 2003

Au programme, projection de quatre longs métrages du maître iranien du suspense : Le Carrefour des accidents (1955), Une soirée en enfer (1957), Tempête dans la ville (1958) et L’Angoisse (1962). Ce dernier film sera présenté par Mamad Haghighat, spécialiste du cinéma iranien.

Né à Tabriz en 1924, Samuel Khatchikian part à Téhéran dans les années quarante pour travailler dans l’univers théâtral. Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie cinématographique peine à se mettre en place et la production de longs métrages en Iran est quasiment inexistante. Les rares longs métrages tournés jusqu’à la fin des années quarante sont des films de divertissement, plutôt médiocres, destinés à un public populaire. À contre-courant, Khatchikian rompt avec cette tendance en réalisant des films policiers.

Après son premier film d’action, Le Retour (1953), il réalise Une fille de Shiraz et obtient son premier grand succès public. Mais c’est avec son troisième film, Le Carrefour des accidents (1955), que Khatchikian attire enfin l’attention de la critique iranienne, avec le prix du meilleur réalisateur au Festival Golrizan du film iranien. La reconnaissance internationale viendra ensuite avec la sélection du film Une soirée en enfer au Festival de Berlin en 1958.

De plus en plus influencé par le cinéma noir américain, il tourne plus d’une quinzaine de films à suspense jusqu’au milieu des années soixante-dix : Le Cri de minuit, Un pas vers la mort, L’Angoisse, Le Coup, Tempête dans la ville… qui feront de lui le maître incontesté du cinéma noir en Iran. Samuel Khatchikian continue de tourner dans les années quatre-vingt et obtient à nouveau un grand succès public avec Les Vautours (1984). En septembre 1999, deux ans avant sa mort, il reçoit un hommage unanime des professionnels iraniens pour l’ensemble de sa carrière.

FORUM DES IMAGES
Porte Saint-Eustache
75001 PARIS

Du 10/09/2003 Au 21/10/2003
de 14:30 à 23:00 le mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche.

Tarifs :

– Plein tarif : 5,5 €,
– Tarif réduit : 4,5 €.

Portraits de Téhéran – A la découverte de Samuel Khatchikian, le « Hitchcock iranien » d’origine arménienne

par | 13 Oct 2003 | 0 commentaires

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