Le président russe Vladimir Poutine a exprimé son soutien au président ouzbek Islam Karimov, en le recevant à la veille de l’anniversaire du soulèvement d’Andijan en Ouzbékistan.
M. Poutine avait déjà rencontré M. Karimov quelques semaines seulement après ces événements. En octobre, M. Karimov avait chaleureusement remercié la Russie pour son soutien. « Les problèmes rencontrés par l’Ouzbékistan après les événements d’Andijan ont très clairement démontré qui est qui ».
Le Haut représentant pour la politique extérieure de l’UE Javier Solana a regretté que les autorités ouzbèkes n’aient toujours pas entrepris une « enquête crédible » sur le soulèvement d’Andijan (est).
M. Poutine a rappelé qu’il avait donné force de loi à un accord d’assistance mutuelle en cas d’agression. Conclu en novembre 2005, ce texte stipule que toute menace contre l’Ouzbékistan équivaudrait à une menace contre la Russie.
M. Karimov au pouvoir dans son pays depuis l’époque soviétique, a exprimé sa « reconnaissance » au Parlement russe et au président pour la ratification et la signature de ce texte qu’il a jugé « d’une importance historique ». Il a souligné les bonnes relations des deux pays dans le domaine de l’énergie.
Mais l’ampleur de la répression d’Andijan et l’écho qu’elle a reçue à travers le monde ont conduit Washington à demander une enquête indépendante. Tachkent a répondu en chassant les militaires et les ONG américains, laissant place à un retour de Moscou.
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