Tachkent a été violemment critiqué par l’Occident, dont les Etats-Unis, qui réclame ‘en vain’ une enquête indépendante sur la répression sanglante d’Andijan en mai dernier (187 morts selon le bilan officiel ouzbek, 500 à 1.000 morts selon les ONG).
Les hésitations de Bichkek témoignent de la difficulté des nouvelles autorités kirghizes à se positionner dans la lutte d’influence qu’Américains et Russes se livrent en Asie centrale, alors que les voisins se rapprochent ostensiblement de Moscou face à la politique américaine d’étendre la démocratie dans le monde.
Les témoignages et les ONG ont estimé entre 500 et 1.000 le nombre de personnes qui seraient tombées sous les balles de l’armée ouzbèke à Andijan (est). Tachkent ne reconnaît que 187 victimes, nie avoir ouvert le feu sur les manifestants et refuse toute enquête indépendante.
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