Le président du Turkménistan Gourbangouly Berdymoukhamedov a appelé les opposants vivant en exil à rentrer pour participer à la présidentielle de 2012, selon un discours publié par la presse samedi, précisant ses propos de la veille.
« Nous sommes prêts à dialoguer avec ces groupes qui se disent ‘d’opposition’. Si l’un de leurs représentants veut participer à l’élection présidentielle à venir, il peut sans problème rentrer au Turkménistan », a-t-il dit, cité dans le quotidien d’Etat « Turkménistan neutre ».
« Je leur garantis, ainsi qu’aux citoyens de notre pays, que des conditions équitables pour leur participation au scrutin seront mises en place », a-t-il ajouté.
Ces propos viennent préciser l’annonce vendredi soir de M. Berdymoukhamedov qui avait invité les opposants à participer à la présidentielle.
Aucun mouvement d’opposition n’existe au Turkménistan, l’un des pays les plus reclus de la planète, tous les détracteurs du régime ayant été contraint à l’exil ou emprisonnés sous la présidence à vie de Saparmourat Niazov, qui est mort en 2006.
M. Berdymoukhamedov a supprimé les décisions les plus fantasques de Niazov et a autorisé en théorie le multipartisme en 2010, mais il a néanmoins gardé un contrôle exclusif sur le pouvoir et aucune libéralisation réelle n’a été entreprise.
Le Turkménistan, un ex-république soviétique d’Asie centrale riche en hydrocarbures, a cependant timidement ouvert son économie aux investisseurs étrangers, notamment son secteur gazier.
0 commentaires