Le conditionnel est de rigueur, car toutes les circonstances ne sont pas élucidées et il existe des versions contradictoires sur les élections législatives tenues dimanche 26 décembre 2004 en Ouzbékistan.
L’Ouzbékistan, ex-république soviétique d’Asie centrale, est dirigé par le président Islam Karimov, 66 ans. Les élections législatives tenues dimanche 26 décembre en Ouzbékistan n’ont pas été conformes aux normes démocratiques, a déclaré lundi la mission d’observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans un communiqué.
« Les rapports des Missions des observateurs sont encore à analyser et à discuter attentivement, y compris avec les partenaires de la Russie de la CEI et de l’OSCE. Mais la divergence évidente de l’évaluation fait d’ores et déjà penser à l’objectivité du monitoring international des processus électoraux dans divers pays.
Ainsi, les observateurs de la CEI ont reconnu les élections en Ouzbékistan « légitimes, libres et transparentes », en ne fixant que des « défauts et lacunes minimes », sans « effet substantiel sur la libre expression de la volonté des électeurs et le résultat du scrutin ». La tonalité de la déclaration analogue du BIDDH de l’OSCE est tout à fait contraire.
Elle évalue le vote en Ouzbékistan comme étant « loin des normes de l’OSCE et des autres normes internationales pour les élections démocratiques », et formule plusieurs griefs contre les autorités ouzbèques du fait de l’absence aux élections des conditions de la concurrence, du pluralisme, de la transparence, etc.
Dans cette situation, il devient évident qu’il serait, pour le moins, très exagéré que de présenter l’avis des observateurs occidentaux sur les élections en Ouzbékistan comme « la vérité absolue »./ Réponse de A.V.Yakovenko, porte-parole du MAE de la Russie.
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