Le personnel des départements techniques et d’archives de la radio-télévision publique de la République kirghize (SNBC) a été formé au début du mois aux dernières méthodes et techniques numériques de l’archivage sonore dans le but de conserver les archives sonores du SNBC dans les 50 prochaines années.
L’atelier, qui s’est tenu du 27 septembre au 1er octobre 2004 à Bichkek, était organisé par l’AIBD (Asia-Pacific Institute for Broadcasting Development) sous l’égide du projet «Optimiser la programmation radiophonique par la numérisation des archives», financé par le Programme international pour le développement de la communication de l’UNESCO (PIDC).
Le SNBC détient plus de 10 000 heures d’archives sonores, avec des morceaux uniques du patrimoine oral et musical kirghize, dont 175 heures, remontant aux années 50, sont conservées tout spécialement sous l’appellation « fond d’or ».
Cependant, tous ces enregistrements sont analogiques et donc en danger. Les enregistrements analogiques sont fragiles et tendent à se désagréger au fil des années mais le développement rapide de la technologie a aussi rendu les magnétoscopes presque obsolètes, laissant les stations de radio sans lecteurs utilisables dans un avenir proche.
Karl Lippe, consultant à l’AIBD, mentionne aussi l’obsolescence du système d’archivage, “le catalogue est aussi important que l’enregistrement sonore, l’un ne pouvant exister sans l’autre”, dit-il.
A la clôture de l’atelier, le Vice-Président du SNBC, Kubatbek Talypov, a fait part de l’implication de la Direction dans la préservation et l’optimisation des archives sonores.
0 commentaires