Nicolas Sarkozy sera accompagné d’une délégation fournie de chefs d’entreprises français, qui doivent signer à cette occasion pour plusieurs centaines de millions d’euros de contrats.
Nicolas Sarkozy se rendra mardi au Kazakhstan pour une visite d’Etat destinée à renforcer le partenariat politique entre Paris et Astana et surtout à concrétiser, par une série de contrats, l’arrivée des entreprises françaises dans ce pays à forte croissance économique.
Lors de ce court déplacement, le président doit arriver à Astana mardi matin, s’y entretenir avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, puis s’adresser à un forum d’hommes d’affaires des deux pays, avant de remettre le cap sur Paris dans l’après-midi, selon l’Elysée.
Nicolas Sarkozy sera accompagné d’une délégation fournie de chefs d’entreprises français, qui doivent signer à cette occasion pour plusieurs centaines de millions d’euros de contrats.
Dans le domaine stratégique des ressources énergétiques, dont le sous-sol du Kazakhstan regorge, Total et GDF Suez doivent formaliser leur participation dans l’exploitation du champ gazier offshore de Khvalinskoye, opérée par le groupe pétrolier russe Loukoïl, à hauteur d’environ un milliard d’euros.
Le Kazakhstan doit également annoncer mardi avoir retenu un consortium d’entreprises françaises dirigé par Spie Capag, un filiale du géant du BTP Vinci, pour la construction d’un oléoduc reliant le champ pétrolier géant de Kashagan à la mer Caspienne. S’il est concrétisé, ce contrat devrait rapporter 1,2 milliard d’euros à la partie française.
Selon la présidence française, d’autres contrats seront également signés pendant la visite de Nicolas Sarkozy, notamment pour la fourniture de deux satellites d’observations de la terre par EADS-Astrium, d’un système de télécommunication militaire par Thalès ou d’un tramway par Alstom.
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