Shurat Razzaqov a été formé au répertoire ouzbek par le maître absolu du dotâr, Abdorahim Hamidov, qui le considère aujourd’hui comme son propre disciple.
En Asie centrale avec les maîtres du dotâr:
– Shurat Razzaqov dotâr Ouzbékistan
– Sirogiddin Jurayev dotâr Tadjikistan
– Ervena Orgaeva chant, dombra Kalmoukie
Trois nouvelles chevauchées fantastiques sur les terres où règne le luth à deux cordes : dotâr (du persan, do « 2 », et târ, « cordes ») en Asie centrale ou dombra dans les steppes de Kalmoukie.
Bardes héritiers de la tradition des nomades et chamans ou porteurs de la tradition classique, musiciens et poètes d’Asie centrale font résonner le son grave et noble de cet élégant luth au long manche fin dont ils pincent les deux cordes de soie avec une extrême habileté.
Shurat Razzaqov a été formé au répertoire ouzbek par le maître absolu du dotâr, Abdorahim Hamidov, qui le considère aujourd’hui comme son propre disciple. Qu’il joue avec la Philharmonia de Tashkent ou en concert privé, il puise son inspiration à la source même du Khorezm, sa région natale du nord Ouzbékistan.
Sirogiddin Jurayev, lui, fait partie de la célèbre Académie de maqâm créée par Abduvali Abdurashidov à Douchanbé, capitale du Tadjikistan. Ce haut lieu d’étude de la musique classique d’Asie centrale perpétue la vitalité des shashmâqâm, les six suites mélodiques, patrimoine des musiciens et poètes ouzbeks et tadjiks
En Kalmoukie avec le dombra d’Ervena Orgaeva.
Ervena Orgaeva, « Merveilleux trésor » ! Son nom sonne comme une prédiction. Car sous le frais sourire de cette jeune femme de 27 ans se cache la maturité d’une ambassadrice convaincue. Son ambassade ? La langue et le répertoire musical de la Kalmoukie, petit pays du Nord-Caucase, enclave asiatique et boudhiste au sein de la Russie européenne. Depuis quelques mois, Ervena a quitté ses steppes natales. Mais l’éloignement de son pays et de sa famille qui l’a initiée à la musique et au chant, ne fait que renforcer sa volonté de faire connaître un art qui tend à disparaître. Elle est une des rares de sa génération à parfaitement le maîtriser : petits récits de la vie ou longues épopées qu’elle fait éclore d’une voix grave et posée, tandis que, sur les deux cordes de son dombra, le luth tant apprécié des Kalmouks, galopent ses doigts de fée.
COMMENT RESERVER?
Par téléphone, au 01 42 74 22 77 du lundi au samedi de 11h à 19h (paiement possible par carte bancaire).
Le Théâtre de la ville
LES ABBESSES
31 rue des Abbesses
Paris 18
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