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Les relations de la Russie avec l’Orient et l’Asie

Le protocole en a été signé par le Président V.V.Poutine à Douchanbé en octobre dernier. Le renforcement de la coopération avec nos partenaires dans le domaine de la défense dans cette la région est aussi visé par l’entente avec le Tadjikistan de conférer le statut de base militaire à la 201e division d’infanterie.

Les rapports de la Russie avec ses principaux partenaires en Orient, avec les organisations internationales et les structures régionales clé se sont développés dynamiquement.

Moscou a fait un apport de poids à l’édification de l’ordre mondial juste, a suivi avec persévérance la ligne visant la formation du futur système de sécurité internationale du XXIe siècle, basé sur les principes de la coopération multilatérale, la suprématie du droit international et le renforcement du rôle central de l’ONU. Comme on sait, c’est ce qu’a visé la résolution sur la création du système global d’opposition aux nouveaux menaces et défis, adoptée à notre initiative à la session précédente de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Dans l’année qui s’en va, tous les efforts de notre diplomate ont visé la mise en pratique de la Stratégie de la création de ce système, l’élaboration et la réalisation des mesures pratiques de renforcement de l’unité de la communauté internationale face à ces menaces.

Les événements tragiques de 2004 ont confirmé qu’il faut s’opposer ensemble, par les efforts collectifs, à la principale menace – le terrorisme international. Les terroristes, cette année encore, ont cruellement frappé l’Espagne, la Turquie, la Russie, l’Ouzbékistan, l’Égypte et certains autres pays. A l’initiative de la Russie, après la tragédie de Beslan, a été adoptée par consensus la nouvelle résolution antiterroriste 1566 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette résolution, en particulier, prévoit les mesures pour éliminer les conditions rendant l’activité terroriste possible, celles de la liquidation de l’infrastructure internationale du terrorisme et, avant tout, des sources de son financement. La Russie, en tant que Président du Comité antiterroriste de l’ONU et se trouvant aux premières lignes de la lutte contre le terrorisme international, aspire à unir les efforts de la communauté internationale dans l’opposition à cette menace, à faire augmenter là-dedans le rôle coordonnateur central de l’ONU. La Russie a souligné l’inadmissibilité des manifestations des doubles normes à l’égard de la terreur, d’autant plus de son utilisation en tant qu’instrument dans les « jeux » ou intérêts géopolitiques.

La Russie, comme beaucoup d’autres états responsables, est préoccupée du problème de la défense du monde, des gens non seulement contre le terrorisme, mais aussi contre les armes de destruction massive (ADM). Dans ce problème aussi, Moscou a mené une politique initiatrice active. Après un grand travail, commencé par le projet russe, le Conseil Sécurité de l’ONU a adopté la résolution 1540 sur la non-prolifération des ADM dans le contexte de la lutte contre le terrorisme. La résolution établit les importants principes et mécanismes de l’opposition concertée aux « marchés noirs » dans le domaine des ADM et des matériaux afférents.

La Russie a aussi soutenu l’Initiative de sécurité contre la prolifération des ADM (PSI), a rejoint le noyau du PSI, que nous considérons comme un des éléments importantissimes des efforts communs pratiques de la communauté internationale, qui vise l’inadmissibilité de la prolifération des ADM.

D’habitude, les observateurs remarquent les grands événements de la vie internationale – sommets, visites, et moins – le travail quotidien minutieux. Mais c’est grâce à lui et à la persévérance de la Russie et de son suivi logique que l’on a réussi dans l’année qui s’en va à faire revenir progressivement le règlement des affaires internationales aux principes du multipartite et du droit international (en contrepoids au “droit de poing”). C’est grâce à la ligne calme mais, dans le même temps, ferme, que l’on réussit à faire passer progressivement le règlement irakien de l’ornière des actions unilatérales dans le lit des efforts multipartites. En témoigne la Conférence internationale pour l’Irak, passée à Sharm el-Sheikh avec la participation de ses voisins, des pays du G8, de la Chine, du Secrétaire Général de l’ONU.

Le monde se penche bien vers les approches multipartites – en témoignent aussi les efforts internationaux du règlement proche-oriental dans le cadre du Quatuor (Russie, USA, UE, ONU), du retour de l’Afghanistan parmi les états démocratiques, les pourparlers concernant le problème nord-coréen, et beaucoup d’autres exemples de la recherche en commun des règlements des problèmes mondiaux et régionaux. C’est bien cette approche que prône Moscou, qui a dominé en 2004.

La Russie a prêté une attention particulière à la région centrasiatique, à la garantie de la sécurité dans cette région. Cela a trait à ce que, ces derniers temps, sur cette piste, du fait de la proximité immédiate de l’Afghanistan toujours instable, ont accru les menaces comme le terrorisme, l’extrémisme religieux, le trafic de drogue. Nous espérons augmenter les possibilités pratiques de l’opposition à ces menaces, y compris par l’adhésion au Traité sur l’instauration de l’organisation de « Coopération centrasiatique » (CSA).

Le protocole en a été signé par le Président V.V.Poutine à Douchanbé en octobre dernier. Le renforcement de la coopération avec nos partenaires dans le domaine de la défense dans cette la région est aussi visé par l’entente avec le Tadjikistan de conférer le statut de base militaire à la 201e division d’infanterie.

La Russie a continué de jouer un rôle pacificateur important en Abkhazie, et, vu l’aggravation de la tension entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud, a déployé les efforts patients de médiateur, évitant la transformation de ce conflit « latent » en une phase « chaude ». La Russie est prête à continuer de jouer le rôle constructif de médiateur dans le règlement de tout problème compliqué dans l’espace post-soviétique, partant de l’importance du maintien de la stabilité là-dedans.

Les exemples sont à portée de la main. Avec la Chine, on a préparé le « plan d’actions » de développement de cette coopération pour 2005 – 2008, posé des tâches ambitieuses, mais réelles d’atteindre dans le commerce bilatéral le chiffre de 60 milliards de dollars vers 2015. Avec l’Inde, on mise sur la coopération dans la conquête de l’espace, le secteur de l’énergie atomique, la fabrication des machines, dans le domaine des nouvelles technologies, y compris informationnelles et de télécommunications.

La Russie occupe la 2e place dans le volume des échanges commerciaux de la Turquie, et ce n’est pas une limite. Au cours de la visite de V.V.Poutine à Ankara, a été discutée la mise en pratique des projets du gazoduc de la mer Noire « Golouboy potok (le Flux bleu) », de la construction des centrales électriques et d’autres objets industriels, la participation des capitaux russes au programme de privatisation.

On remarquera l’activité de la Russie dans les processus de l’intégration économique globale, ce qu’a confirmé notre participation intéressée aux forums régionaux comme le sommet de la CEAP au Chili et la rencontre de l’ASEAN au Laos en novembre dernier. Avec l’ASEAN, la Russie a fait un sérieux pas sur la voie de l’approfondissement des relations, signant le Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est de 1976 (le Traité de Bali). On a obtenu l’accord de tenir le premier sommet séparé Russie – ASEAN en 2005.

A.V.Yakovenko, Porte-parole du MAE de la Russie

Les relations de la Russie avec l’Orient et l’Asie

par | 22 Jan 2005 | 0 commentaires

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