Pour être candidat, il faut avoir vécu les dix années précédent l’élection en Ouzbékistan. En 2002, un nouveau référendum a conduit à l’adoption de nouvelles réformes constitutionnelles, dont une introduisant le septennat, permettant ainsi au chef de l’Etat de rester au pouvoir jusqu’en 2007.
La prochaine élection présidentielle en Ouzbékistan, ex-république soviétique d’Asie centrale dirigée depuis 1989 par le président Islam Karimov, aura lieu le 23 décembre.
Cette annonce marque la fin de longs mois de silence des autorités ouzbèkes sur le calendrier électoral, alors que le septennat de M. Karimov s’est mathématiquement achevé en janvier.
La législation ouzbèke prévoit qu’une présidentielle ne peut se tenir que le quatrième dimanche du mois de décembre de l’année de la fin du mandat, soit le 23 décembre 2007, onze mois après l’expiration du septennat du président en exercice.
Islam Karimov, 69 ans, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1989, n’a pas encore annoncé s’il comptait se présenter à sa propre succession, mais il n’a jamais laissé entendre qu’il voulait quitter le pouvoir.
Selon les observateurs, aucune candidature ne peut faire de l’ombre au président sortant alors que les principaux partis d’opposition sont interdits et que leurs dirigeants vivent en exil depuis des années. Pour être candidat, il faut avoir vécu les dix années précédent l’élection en Ouzbékistan.
Islam Karimov a été élu à la tête de l’Ouzbékistan indépendant en 1991 pour cinq ans. Un an avant la fin de son mandat, il a fait prolonger ses fonctions par référendum jusqu’en 2000, date à laquelle il s’est fait réélire pour un quinquennat.
En 2002, un nouveau référendum a conduit à l’adoption de nouvelles réformes constitutionnelles, dont une introduisant le septennat, permettant ainsi au chef de l’Etat de rester au pouvoir jusqu’en 2007.
0 commentaires