Le BTC, inauguré en mai 2005, long de 1.765 km et d’une capacité de 50 millions de tonnes de pétrole par an, est un projet cher aux Américains, car il permet de contourner, via la Géorgie et la Turquie, la Russie qui jusqu’alors contrôlait la quasi-totalité des voies de transit des hydrocarbures de l’espace ex-soviétique.
Le BTC, inauguré en mai 2005, long de 1.765 km et d’une capacité de 50 millions de tonnes de pétrole par an, est un projet cher aux Américains, car il permet de contourner, via la Géorgie et la Turquie, la Russie qui jusqu’alors contrôlait la quasi-totalité des voies de transit des hydrocarbures de l’espace ex-soviétique.
Le Kazakhstan avait annoncé en juin 2006 vouloir raccorder ses gigantesques réserves de pétrole de la mer Caspienne au BTC et transporter par bateau le brut à partir du port d’Aktau (ouest du pays).
L’Occident aimerait aussi construire un oléoduc sous-marin en mer Caspienne, un projet qui n’a guère de chance de voir le jour, la Russie et l’Iran y étant notamment fermement opposés.
Les responsables des groupes pétroliers français Total et américain ExxonMobil ont appelé la semaine dernière le Kazakhstan à préciser son projet d’alimenter en pétrole l’oléoduc BTC. Les deux groupes se réfèrent à l’accord signé il y a un an entre le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan pour alimenter en brut kazakh l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), mais dont la mise en oeuvre n’a pas encore été organisée.
Les responsables des groupes pétroliers français Total et américain ExxonMobil ont appelé le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan à négocier « un accord plus détaillé » pour relier les côtes kazakhes de la mer Caspienne à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, le point de départ du BTC: « Bien que la conception d’ensemble de ce projet ait été élaborée, il ne peut se développer à l’avenir tant que les questions de base sur la structure des contributions, de l’accès et de la gestion (du BTC) n’auront pas été réglées ».
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