M. EMOMALI RAKHMONOV, Président du Tadjikistan, a affirmé qu’il était important de s’attacher à rechercher les causes de la montée de la violence terroriste à travers le monde, tout en évitant les simplifications et les généralisations ou les mises à l’index idéologiques ou religieuses. Selon lui, la communauté internationale devrait appliquer des normes et des critères communs tout en combattant toute forme de terrorisme.
La communauté internationale est confrontée à la nécessité de donner un nouvel élan aux progrès économiques et sociaux et de permettre à tous les pays de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement. Tout cela doit être effectué par les pays conformément au principe de la responsabilité partagée, sur la base du Consensus de Monterrey et du Plan de mise en œuvre de Johannesburg. Selon lui, le Tadjikistan constitue une preuve vivante et positive du lien existant entre la sécurité et le développement.
Le Président du Tadjikistan a en outre indiqué que son pays, assisté par les Nations Unies, était devenu le premier dans le monde à générer une estimation des coûts globaux et des ressources requises pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Rappelant que le développement économique et social du Tadjikistan dépendait de l’aide extérieure, il a espéré que la communauté des donateurs double, au minimum, l’aide accordée actuellement à son pays. Le fardeau de la dette extérieure est l’un des obstacles les plus sérieux sur la voie de la réalisation des progrès, a-t-il ajouté.
M. Rakhmonov a, par ailleurs, abordé la question cruciale des ressources en eau, celles-ci étant indispensables à l’équilibre écologique et au bien-être économique, rappelant les ravages causés par l’assèchement de la mer d’Aral. Il a notamment proposé qu’un mécanisme soit établi sous les auspices des Nations Unies pour coordonner les efforts des organisations internationales et de la communauté des donateurs pour atténuer les conséquences de cette crise. Il a en outre proposé la réunion à Douchanbé en 2010 d’un forum international sur l’eau douce.
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