En 1998, l’Arménie et l’Iran ont signé un mémorandum visant à intensifier la coopération des deux pays dans le domaine de l’énergie. Le texte prévoyait notamment la construction d’une ligne électrique à haute tension entre les deux pays, pour un coût de 10 millions de dollars. Il prévoit en outre la construction d’une centrale hydroélectrique sur la rivière frontalière Araks.
Finalement l’Arménie entamera la construction de la centrale hydroélectrique en 2004 ! Elle devrait remplacer la centrale nucléaire de Metzamor, à 30 km à l’ouest d’Erevan, réclamée par l’Union européenne pour des raisons de sécurité. Le financement des projets communs doit être assuré par l’Iran, l’Arménie s’acquittant de sa part en approvisionnement électrique. Le ministre de l’Energie arménien Armen Movssissian a précisé que les négociations et la coopération en matière énergétique ne concernait en rien le nucléaire civil, un domaine par lequel l’Iran est accusé par les Etats-Unis de tenter d’acquérir, notamment grâce à la construction par la Russie de la centrale de Bouchehr, des technologies à usage militaire.
La construction d’un coût de 120 millions de dollars commencera cette année sur la rivière Araxe, frontalière de l’Iran. La centrale, dont la construction devrait durer cinq ans, aura une capacité de 80 à 90 mégawatts.
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