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L’Année de l’Arménie en France – Comité d’Honneur

La France a été le terreau de nombreux talents arméniens. Les grands écrivains, peintres, musiciens contemporains arméniens, parmi eux Sarian, Kotchar, Issahakian, ont vécu et oeuvré en France ; pour Komitas la France est devenue l’ultime demeure.

– Christian Poncelet, Président du Sénat
– Jean-Louis Debré, Président de l’Assemblée Nationale
– Philippe Douste-Blazy, Ministre des Affaires étrangères
– Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la culture et de la communication
– Pierre Mazeaud, Président du Conseil Constitutionnel
– Bertrand Delanoë, Maire de Paris
– Charles Aznavour, Ambassadeur itinérant de la République d’Arménie
– Fanny Ardant, Comédienne
– Léna Balsan, Maire de Valence,
– Jean-Paul Bret, Maire de Villeurbanne, Ancien Président du groupe « France-Arménie » à l’Assemblée Nationale
– Jean-Claude Brialy, Directeur du Théâtre des Bouffes Parisiens, comédien
– Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie Française
– René Carron, Président du Crédit Agricole
– Gérard Colomb, Sénateur-Maire de Lyon
– Michel Destot, Député-Maire de Grenoble
– Patrick Devedjian, Député, ancien Ministre
– Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire de Marseille
– Alexis Govciyan, Président du Conseil de Coordination des organisations arméniennes de France
– Robert Guédiguian, Cinéaste
– France de Hartingh, Premier Ambassadeur de France en Arménie
– Robert Hossein, Directeur artistique du Théâtre Marigny,
auteur dramatique, comédien
– Jansem (Jean Semerdjian), Peintre
– Michel Legrand, Compositeur, chef d’orchestre
– Serge Lemoine, Président du Musée d’Orsay
– Henri Loyrette, Président-directeur du Musée du Louvre
– Jean-Pierre Mahé, Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
– Alain Manoukian, Président d’Alain Manoukian
– Alain Mikli, Président d’Alain Mikli International
– Jean-François Dehecq, Président de Sanofi-Aventis
– Nana Mouskouri, Artiste, Ambassadeur de l’UNICEF
– Jacques Oudin, Ancien Président du groupe d’amitié « France – Arménie » au Sénat
– Jacques Peyrat, Sénateur-Maire de Nice
– Armen Pétrossian, Président-directeur général de Caviar Pétrossian
– Henri Proglio, Président-directeur général de Véolia – Environnement
– Robert Piras, Président du groupe d’amitié « France – Arménie » au Sénat
– Bruno Racine, Président du Centre Georges Pompidou
– Jacques Remiller, Député-Maire de Vienne
– Line Renaud, Artiste
– Patrick Ricard, Président du groupe Pernod Ricard
– François Rochebloine, Président du groupe d’amitié « France – Arménie » à l’Assemblée Nationale
– René Rouquet, Sénateur-Maire d’Alfortville
– André Santini, Député-Maire d’Issy-les-Moulineaux, ancien Ministre
– Lévon Sayan, Manager personnel de Charles Aznavour
– Petros Terzian, Président de Pétrostratégie
– Alain Terzian, Président de l’Union des Producteurs de Films, de l’Académie
– Serge Tchuruk, Président d’Alcatel
– Michel Thiolière, Sénateur-Maire de Saint-Etienne, Président de Saint-Etienne Métropole
– Simone Veil, Membre du Conseil Constitutionnel, ancien Président
du Parlement européen, ancien Ministre
– Charles Villeneuve, Journaliste.

Mot des Ambassadeurs « Des siècles d’amitié et de confiance mutuelle »

Les relations entre la France et l’Arménie sont pluriséculaires. Nos deux pays ont entretenu des
liens étroits dès le Moyen Age, tissant la base de l’amitié qui unit nos peuples tout au long de leur
histoire commune.

Que pouvait-il donc y avoir de commun entre deux nations géographiquement éloignées ? Probablement, l’attachement à une certaine identité culturelle que nous avons en partage.
La civilisation arménienne remonte à l’Antiquité, en passant par l’hellénisme, les périodes gréco-romaines
et byzantines jusqu’à la renaissance européenne et le siècle des lumières, dont l’influence fut forte. Située au croisement des civilisations, traditions et religions, au carrefour historique des empires, entre l’Orient et l’Occident, l’Arménie a connu de riches interférences culturelles tout en gardant son attachement à la civilisation européenne qu’elle a farouchement défendue. La nation arménienne a survécu, malgré des conditions géopolitiques défavorables, grâce aussi à son identité culturelle et spirituelle qui, depuis le Moyen Age, a toujours constitué un objet d’intérêt, sinon de fascination, pour l’Europe et en particulier pour la France.

A partir du XIe siècle, des liens étroits commencent à se nouer entre les peuples arménien et français.
Plus tard, la politique orientale des rois de France, notamment de Louis XIV, a créé, avec particulièrement
l’envoi de la mission Sevin, les bases de la remarquable collection des manuscrits arméniens de la bibliothèque Nationale de France. L’Arménie figure très souvent dans les ouvrages historiques et littéraires français. Notamment au XVIIIe siècle, Montesquieu, Voltaire, Rousseau et bien d’autres penseurs et écrivains parlaient abondamment du peuple arménien dans leurs écrits.
Avec la création sur l’initiative de Napoléon 1er, de la chaire d’arménien à l’Ecole des langues orientales, les études arméniennes commencent à se développer en France. Il est à souligner particulièrement la place et le rôle des intellectuels français dans l’histoire de nos relations, et rappeler l’action exemplaire des grands humanistes français au début du XX e siècle qui ont suscité un très fort mouvement arménophile en France en multipliant leurs efforts pour défendre les droits des Arméniens lorsqu’ils étaient bafoués.

Les Arméniens et les Français ont toujours été ensemble dans les moments tourmentés de leur histoire. Les Arméniens ont lutté et versé leur sang aux cotés des Français depuis le Moyen-âge, et plus près de nous – durant la Première et, surtout, la Seconde guerre mondiale – dans le combat contre le fascisme. Au début du XXe siècle, la France a tendu une main fraternelle à des dizaines de milliers d’Arméniens rescapés du génocide qui ont trouvé en ce pays d’accueil une deuxième patrie. Particulièrement attachées à leur identité culturelle, les générations successives de Français d’origine arménienne se sont en même temps parfaitement intégrées dans la société française et ont fait preuve d’un dévouement singulier à la France qui a été le premier pays à accueillir à bras ouverts leurs parents ; la France a été également le premier pays à donner, en 2001, la force d’une loi à la reconnaissance du génocide arménien. Aujourd’hui, avec ses 500.000 citoyens d’origine arménienne, la France possède l’une des plus importantes communautés arméniennes au monde et la première en Europe.

La France a été le terreau de nombreux talents arméniens. Les grands écrivains, peintres, musiciens contemporains arméniens, parmi eux Sarian, Kotchar, Issahakian, ont vécu et oeuvré en France ; pour Komitas la France est devenue l’ultime demeure. Aujourd’hui, les noms de Charles
Aznavour, Henri Verneuil, Garzou, Jansem et bien d’autres sont devenus des fiertés nationales pour la France et pour l’Arménie.

Ainsi, à la fois éloignés et proches, nos deux peuples ont établi des liens solides en traversant des
siècles d’amitié et de confiance mutuelle. Et le fait que le dernier Roi d’Arménie, Léon V Lusignan, soit le seul souverain étranger à être enterré à la Basilique de Saint-Denis, aux côtés des rois de France, traduit parfaitement toute la profondeur des relations franco-arménienne. Après l’accession à l’indépendance, les relations bilatérales ont trouvé un nouvel élan. La France a été l’un des premiers Etats à reconnaître le rétablissement de l’indépendance de l’Arménie, le 26 décembre 1991. Deux mois plus tard, les deux Etats ont établi des relations diplomatiques.
Durant ces quinze années, une coopération s’est établie entre nos pays dans tous les domaines. La France a soutenu les premiers pas de l’Arménie sur la voie de la démocratisation. S’appuyant sur le patrimoine juridique commun, la constitution arménienne s’est largement inspirée de la loi constitutionnelle française.

La coopération franco-arménienne trouve également son expression dans les accords signés entre l’Arménie et la France, dont le Traité d’Entente, d’Amitié et de Coopération signé dès 1993. Très rapidement, un grand nombre d’autres documents réglementant les relations bilatérales sont venus compléter ce Traité.

La France est l’un des premiers investisseurs en Arménie. La présence française est importante non seulement par son volume d’investissements, mais aussi et surtout par le capital de confiance que les grandes sociétés françaises – telles que Pernod Ricard, la SAUR, Véolia-Générale des Eaux, Alcatel, Crédit Agricole ou encore Air France – ont apporté à l’économie arménienne.

En dépit de cette période de transition économique les entreprises françaises, dont le nombre avoisine la centaine, renforcent leurs positions, et quelques-unes d’entre elles, s’appuyant sur l’Arménie, élargissent leur marché vers d’autres pays de la région.

Une coopération décentralisée très efficace et dynamique s’est établie aux niveaux local et régional. Des dizaines de villes françaises et arméniennes jumelées réalisent de nombreux projets intéressant les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et de l’artisanat. Les visites réciproques renforcent encore davantage les liens humains.

Cette coopération est largement soutenue et enrichie par de solides liens interparlementaires, les groupes d’amitié ‘France – Arménie’ étant parmi les plus nombreux à l’Assemblée Nationale et au Sénat de la République française.

Pays traditionnellement francophile, l’Arménie prend au niveau de l’Etat les mesures nécessaires afin de favoriser encore davantage l’enseignement du français dans les écoles : l’objectif est, à terme de rendre obligatoire l’enseignement de deux langues occidentales dans les écoles
arméniennes. Dans les domaines de l’enseignement professionnel et supérieur, le Lycée français et surtout l’Université française à Erévan – la plus importante dans son genre en dehors du territoire français – bénéficient de l’attention toute particulière des hautes autorités arméniennes et françaises dès le premier jour de leur création. On ne peut que se réjouir du fait que la toute jeune Université française en Arménie ait brillamment remporté la première place au célèbre Concours européen des droits de l’homme René Cassin, devant dix-huit universités européennes réputées appartenant à une dizaine de pays.

Une coopération très étroite se développe au sein des organisations internationales. La France a contribué
à l’intégration de l’Arménie dans les institutions européennes, notamment aux Conseil de l’Europe et dans
la politique du nouveau voisinage de l’Union Européenne.
Coprésident du groupe de Minsk de l’OSCE, la France joue également un rôle primordial dans les négociations
en vue du règlement du conflit du Haut-Karabakh.
L’Année de l’Arménie en France est justement appelée à mettre en relief ce caractère amical et fructueux
de nos relations, cette profondeur des liens culturels qui nous unissent et nous accompagnent depuis
mille ans.

Nous sommes persuadés qu’elle viendra également enrichir et diversifier le dialogue cordial entre les intellectuels, les artistes, les musiciens, les peintres, les hommes d’affaires, les sportifs et tout simplement – les citoyens de nos deux pays amis.

On mesure l’importance hautement symbolique du fait que l’Année de l’Arménie en France soit lancée à Erévan par la visite d’Etat en Arménie de S.E. Monsieur Jacques Chirac, Président de la République Française. En février 2001, lors de la visite d’Etat en France du Président de la République d’Arménie, S. E. Monsieur Robert Kotcharian, les coeurs des Arméniens battaient à l’unisson avec le coeur de Paris et les Champs Elysées arboraient les couleurs du drapeau arménien.

Avec la visite d’Etat du Président Jacques Chirac, c’est l’Arménie tout entière qui va prendre les couleurs françaises, et dans le coeur de la Capitale arménienne – Erevan – va être inaugurée la place de France, témoignage
particulièrement significatif de la pérennité de l’amitié franco-arménienne.

Edward Nalbandian, Ambassadeur d’Arménie en France
Henry Cuny, Ambassadeur de France en Arménie

L’Année de l’Arménie en France – Comité d’Honneur

par | 17 Oct 2006 | 0 commentaires

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