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Boukhara

Boukhara qui est situé à environ 230km à l’ouest de Samarkand, dans le sud-est du désert de Kyzyikoum (les « Sables rouges »), au centre d’une oasis densément peuplée sur le canal de Chahroud, est tout comme Samarkand une des plus vieilles cités de l’Asie centrale. Des lignes aériennes relient Boukhara à Moscou via Tachkent (470km, 1 h 50 de vol) ou Samarkand (235km, 55 mn). Boukhara est la 5eme ville d’Ouzbékistan.

La première mention écrite de Boukhara remonte au IIe s. av. notre ère. En vingt-deux siècles d’histoire, la ville a connu bien des retours de fortune, passant des mains des conquérants dans celles des potentats locaux. Mais toujours elle a occupé une place dominante parmi les villes et les agglomérats de royaumes de l’Asie centrale.

A Boukhara vécurent des hommes illustres tels que Firdusi, Rudaki (X’-XI’ss.) et Avicenne (Abu Ali ibn Sina). Boukhara a conservé de sa prospérité d’antan quantité de mosquées, de medersas et de mausolées qui en font une véritable ville musée. Boukhara comprend 140 monuments importants. 

Mille ans d’histoire

Boukhara, l’une des plus anciennes cités d’Asie centrale émerge au regard de l’histoire au Ier siècle de notre ère. Les premiers écrits faisant référence à la ville sont ceux des chroniqueurs arabes, dès le VIIe siècle. 

Au IXe siècle, la ville est placée sous la protection des Samanides, elle vivra de négoce. Le Xe siècle, âge d’or de la ville, attire savants, poètes, artistes, architectes renommés. Avicenne y écrit son célèbre « canon de la médecine » (l’Unesco a célébré en 1980 le 1 000e anniversaire de sa naissance) et le Palais de l’Émir possède un marché aux livres et une importante bibliothèque rivale de celle de Chiraz en Perse.

Boukhara était une étape sur la «Route de la Soie» et les caravanes traversant le Kyzyikoum pouvaient voir la flamme qui brûlait en permanence tout en haut du « Grand minaret », le minaret Kalian, le phare du désert. A mesure qu’elles approchaient elles distinguaient le fût ambré du minaret, puis les contours des fortifications qui se découpaient sur un ciel toujours bleu. Une fois passé la porte de la ville, la caravane se perdait dans le labyrinthe des ruelles étroites…
 A l’ouest de la ville se dresse presque intact le mur d’enceinte dans le coin nord-ouest duquel se trouve le plus vieux des monuments de Boukhara, le mausolée d’Ismaïl Samani.

Non loin du mausolée d’Ismail Samani, à la sortie du parc, on verra (on n’y entre pas) : le mausolée de Tchachma Ayyub.

Au centre de la cité se trouvait la Citadelle (Ark), résidence traditionnelle du seigneur de la ville jusqu’en 1920.

En face et sur le même axe, la medersa MirArab (1530-1536); elle est le symbole de la puissance du cheikh Abdullah qui avait fait construire cette medersa avec l’argent que le Khan avait obtenu de la vente de 300 esclaves. 

La Vieille Ville a été classée. Il est interdit de bâtir quoi que ce soit de moderne dans son enceinte. 

En même temps que les maisons d’habitation ont été érigés les bâtiments publics, les instituts pédagogique et technologique, le Palais de la Culture, la bibliothèque Avicenne où sont conservés des précieux manuscrits du savant ainsi que de nombreux manuscrits des poètes et philosophes du Moyen Age Navoï et Firdusi.

 Boukhara compte plus de 360 mosquées (une par rue) sur dix siècles d’histoire, un véritable condensé de l’art religieux de l’Asie centrale.
Nous partons vers les medersas d’Olougbeg et d’Abdulaziz Khan, pour arriver à un carrefour où se trouve un ensemble architectural très important : le quartier marchand.

La medersa d’Oulougbeg (1417-1418)

Grand monarque, astronome et poète, le petit-fils de Tamerlan avait fait inscrire sur le portail de sa medersa « le devoir de tout musulman et de toute musulmane est d’aspirer au savoir ». Sur la porte d’entrée était également inscrit « qu’à chaque instant la porte de la bénédiction du Prophète soit ouverte à ceux qui possèdent la sagesse des livres».

A noter :

– la ville de BOUKHARA est jumelée avec la ville de RUEIL-MALMAISON dans les Hauts-de-Seine.

Boukhara

par | 21 Avr 2011 | 0 commentaires

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