Cosmodrome, mais aussi la ville de Baïkonour est née en 1955, à 50 km au bout d’une route cahotique à travers la steppe kazakhe. Baïkonour, un îlot parachuté au milieu d’un paysage aride et monotone, écrasé par la chaleur l’été (+ 45°)et soumis à des températures tombant jusqu’à -40 degrés celsius l’hiver.
Après l’effondrement de l’URSS et l’indépendance du Kazakhstan, qui a plongé le cosmodrome dans le vide economique, la ville a connu les années les plus noires de sa courte existence. Des milliers de techniciens et ingénieurs russes ont plié bagages, faisant chuter la population de près de moitié, à 50. 000 habitants environ. Des appartements ont été vidés.
Aujourd’hui, la signature d’un accord russo-kazakh permet à la Russie de louer pour 115 millions de dollars par an le cosmodrome et la ville, ainsi la population est remontée à 62.000 habitants, les rues sont à nouveau sûres, affirme le maire de la ville, Guennadi Dmitrienko.
S’il faut toujours un laissez-passer pour entrer dans l’enceinte de Baïkonour, la ville n’est plus soumis au régime du secret.
0 commentaires